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Angola : Le 1er producteur de pétrole du continent a perdu 60.000 emplois en 12 mois

Rien ne va plus pour le premier producteur de pétrole du continent africain… justement à cause de la chute vertigineuse des cours du pétrole. L’or noir, qui a fait la richesse du pays, élevant de façon insolente le niveau de vie des citoyens et faisant galoper les prix au point de faire de Luanda, la capitale, l’une des villes les plus chères au monde, est en train de causer la perte de l’économie angolaise. Rien que dans les 12 derniers mois, 60.000 emplois ont été détruits dans le pays, d’après le dernier rapport de l’Association Industrielle d’Angola. Le pays, qui faisait rêver des migrants d’un tout autre genre, les Portugais, qui l’avaient colonisé, n’est plus l’eldorado qu’il était.

Comme on pouvait s’y attendre, ce sont les secteurs de l’ingénierie et du pétrole, dont les impôts versés à l’Etat ont fondu de moitié entre juin 2015 et mai 2016, qui ont trinqué le plus, a confié Jose Severino, président de l’association, dans un entretien avec la presse étrangère. Mais il est confiant sur la capacité de rebond de l’économie angolaise, à la faveur de la remontée des cours mondiaux du pétrole. « Les prix du pétrole sont en hausse et l’économie entrera dans un nouvel environnement macro-économique », a-t-il affirmé.

Reste maintenant à savoir si les prix du pétrole reviendront à un niveau qui permettra au pays de freiner la dégradation de ses indicateurs économiques.

Par ailleurs M. Severino jette la pierre dans le jardin du Fonds monétaire international, dont il attend qu’il apporte un soutien substantiel à l’économie angolaise pour permettre de dégager des marges budgétaires.

Selon le président de l’Association Industrielle d’Angola, le taux d’inflation, qui s’était officiellement établi à 26% durant les 12 derniers mois, est de nature à favoriser les exportations de pétrole, de diamants, de produits agricoles et de matériaux de construction. Car l’Angola a grand intérêt à retrouver l’équilibre sur le front des devises étrangères pour financer les achats de matières premières et les équipements destinés au secteur industriel, a souligné M. Severino.

Enfin il a invité le gouvernement angolais à adopter une gestion plus saine des réserves de devises étrangères, et de rétablir des rapports francs entre les banques commerciales et les entreprises afin d’orienter plus de devises étrangères vers le secteur industriel.

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