Ce n’est pas le zéro pointé pour l’application législative de la Constitution mais on s’en approche dangereusement, selon la présidente de l’association Bawsala, Ons Abdelkarim. Ce matin du mercredi 10 février sur Express Fm, elle a dit que leur évaluation de la situation est « négative ».
Elle a ajouté que les réformes législatives trainent et qu’on ne voit poindre la moindre décision pour accélérer le processus. Par exemple « Le cadre légal relatif à la décentralisation est inexistant », a-t-elle déploré.
Mme Abdelkarim s’en est prise vertement aux manquements dans la législation nationale, tels que certaines lois fondamentales encadrant les libertés publiques et individuelles qui ne sont toujours pas ratifiées. Elle a précisé que des principes essentiels comme la liberté de la presse ne sont pas encore fixés formellement.
Autre sujet pour illustrer la léthargie du système législatif : La lutte contre la corruption. Elle a affirmé que le cadre légal offrant des garanties aux dénonciateurs des faits de corruption n’est toujours pas défini…