Emna Ghariani est une jeune Tunisienne qu’un contributeur de Forbes.com a qualifiée de pont entre son pays natal et la célèbre Silicon Valley. Et pour cause, la brillante businessman à la vocation précoce a fait des étincelles dans les universités tunisiennes avant de jeter son dévolu sur le cocon des start-up de la nouvelle technologie qui a vu éclore tous les géants américains. A 18 ans, elle avait déjà compris, après des incursions sur le champ politique, qu’il fallait se construire soi-même et que le salut de la Tunisie ne viendrait pas du gouvernement mais des hommes et femmes qui entreprennent dans le privé. D’ailleurs l’ex-membre actif de l’AIESEC le dit très bien : « je ne crois pas au gouvernement, je crois aux entrepreneurs, eux seuls ont les clés du développement économique ».
C’est en 2011 qu’elle met le cap sur les Etats-Unis pour achever sa formation universitaire et s’ouvrir des perspectives à l’international. Elle a d’abord posé ses valises à l’université d’Arkansas. Après elle a atterri à San Francisco où elle a fédéré les entrepreneurs tunisiens et les investisseurs dans le but d’établir des passerelle entre la Silicon Valley et la Tunisie, ensuite l’Afrique.
Son projet a pris de l’envergure puisque 10 start-up ont été mises sur pied, avec pour fondement cette logique de coopération, et cet esprit commence à s’enraciner au sein de la jeunesse tunisienne, partant du principe que le marché local est petit et qu’il faut s’ouvrir d’autres horizons à l’extérieur. Emna Gharian a installé son propre business à San Francisco et coache avec succès des jeunes créateurs d’entreprises. Une des équipes tunisiennes qu’elle pilote a même raflé dernièrement une compétition nationale.
Par ailleurs ses actions font des émules jusqu’en Côte d’Ivoire, au Maroc et en Egypte…