AccueilMondeGoogle dévoile une stratégie pour combattre Daesh

Google dévoile une stratégie pour combattre Daesh

Puisque Daesh embrigade, terrorise et prospère à travers le web, Google a décidé – enfin diront certains – de lui faire la guerre par ce canal là. Le moteur de recherche va élaborer une batterie de techniques pour contrer la radicalisation qui essaime sur la toile. Facebook et Twitter se sont déjà mobilisés, dit-on.

Lors d’une rencontre avec le comité des affaires intérieures de la Grande Bretagne, Anthony House, un des cadres de Google, a dévoilé les grandes lignes de cette stratégie pour combattre la propagande djihadiste sur Internet, nous apprend le journal The Telegraph. Le géant du web rejoint la cyberguerre qui est montée d’un cran après les attentats de Paris en novembre dernier, un mouvement impulsé par les énigmatiques et redoutables hackers d’Anonymous. Google va agir notamment en détournant les recherches des aspirants et apprentis djihadistes vers des sites qui s’activent contre la radicalisation. Et on sait que le web est un terrain de chasse de choix pour l’Etat islamique, qui y appâte très facilement les esprits faibles et les amène à commettre l’irréparable…

La cyberguerre a déjà commencé…

Ce n’est pas la première initiative des ténors du web dans ce sens, en 2014 Google avait enlevé de sa plateforme YouTube 14 millions de vidéos, dont des films de propagande. D’après Yahoo News, Facebook a aussi mis en place au moins cinq unités pour combattre le terrorisme et traquer les profils étiquetés dangereux. Le réseau social s’associe même à des imams pour accompagner la déradicalisation.

Twitter montre patte blanche également en déclarant qu’elle a fermé plus de 10 000 comptes ostensiblement djihadistes. Nick Pickles, en charge de la politique publique en Grande-Bretagne, a dit fièrement : « Twitter, qui a 320 millions d’utilisateurs, emploie plus de 100 personnes pour s’occuper du contenu inapproprié. »

Anonymous n’est donc pas seul dans sa croisade contre Daesh, il y a du beau monde pour ferrailler avec l’EI. Mais il ne faut pas se leurrer, ce ne sont pas uniquement des motifs philanthropiques qui ont poussé les géants du web à prendre leur responsabilité, il se trouve qu’aussi bien l’Union européenne que Washington étaient de plus en plus irrités de voir que Google, Facebook et Twitter ne faisaient rien pour éviter que leurs plateformes se transforment en vecteurs de la propagande djihadiste. Et à ce rythme là ce sont des sanctions financières et judiciaires très lourdes qui leur pendaient au nez. Mais pour les gouvernements ce qui compte c’est d’avoir les outils pour contrer la propagande extrémiste, peu importent les moyens pour y arriver et les motivations profondes des ténors du web

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