AccueilAfriqueLe président congolais, le premier du continent à rencontrer Trump

Le président congolais, le premier du continent à rencontrer Trump

Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, est le premier du continent africain à rencontrer le nouveau président américain, Donald Trump. Les deux hommes vont se voir ce mardi 27 décembre, d’après un communiqué de la présidence congolaise.

Sassou-Nguesso doit cet insigne honneur à son statut de Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye. D’ailleurs le chaos libyen sera au coeur de l’entretien. Mais puisque, comme on le sait, nul n’est prophète chez soi, l’opposition congolaise a mis ses habits de combat, pour la circonstance. Charles Zacharie Bowao, porte-parole de l’opposition, a déclaré sur RFI à propos de cette visite : « Nous aurions plutôt aimé qu’il prenne la pleine mesure de ce qui se passe sur le terrain pour donner les vrais signaux : réaffirmer les intérêts orientés vers le renforcement de la démocratie, le respect des droits humains, le respect de l’Etat de droit. S’il vient pour cautionner les régimes qui ont perdu toute légitimité, il est évident que là, ça ne nous rassure pas. Nous ne savons pas quelles sont les conclusions qu’ils en tireront, mais du point de vue symbolique, c’est un mauvais message. »

Autre son de cloche, bien évidemment, du côté du ministre congolais de la Communication, Thierry Moungala. Contacté par RFI, sur la même affaire, il affirme que « Donald Trump montre là un certain pragmatisme, celui d’échanger avec un des acteurs principaux sur le continent, qui peut donner des précisions sur les situations libyenne et africaine en général ». D’après lui, « ce n’est pas un événement d’être le premier ou le dernier chef d‘État à rencontrer Donald Trump ». Pas sûr que ce soit le fond de sa pensée…

Rappelons, tout de même, que Denis Sassou-Nguesso a le plus grand mal à sécuriser la région Pool. Les affrontements sanglants entre le pouvoir et les bandes armées, sous la houlette du Pasteur Ntumi, émeuvent régulièrement les ONG. Ce qui explique que l’opposition ait la dent dure avec le président, lui conseillant de balayer devant sa porte avant d’enfourcher son cheval de sauveur de la Libye…

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