L’ancien chef du gouvernement Mehdi Jomâa a mis son grain de sel dans le débat très agité, en Tunisie, sur le traitement qui doit être réservé aux djihadistes partis guerroyer en Syrie, Irak, Libye… On a appris, sur sa page Facebook, ce jeudi 15 décembre, qu’il a pris la parole lors du Forum du dialogue sur « La sécurité et la démocratie », organisé à Varsovie (Pologne), pour dire haut et fort que la Tunisie ne sera jamais une terre d’accueil pour les terroristes qui reviennent des zones de combat. « Ils seront traités conformément à la Constitution tunisienne. La lutte contre le terrorisme exige toute une stratégie au plan national et international », a-t-il déclaré lors du Forum.
Jomâa a ajouté qu’il revient aux gouvernements, aux politiques et à la société civile de trouver les voies communes radicales – sociales, culturelles et sécuritaires – pour traiter définitivement ce dossier.
Par ailleurs il a déclaré ceci à propos de la nouvelle politique diplomatique en direction de la Syrie : «L’ouverture, par notre gouvernement, d’un bureau de liaison en Syrie a été dictée par la nécessité de préserver les intérêts nationaux »…