Il y a eu de nombreux morts les jeudi 22 et vendredi 23 septembre 2016 dans des heurts à Kananga, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), où des fidèles d’un chef coutumier abattu en août dernier par les forces de l’ordre s’en sont pris à l’aéroport, ont confié des sources concordantes à Jeune Afrique.
« Il y a eu du grabuge à Kananga, mais le calme est revenu en fin d’après-midi », a pour sa part indiqué Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, sans donner plus de détails sur le nombre de victimes. Mais des bilans contradictoires recueillis par l’AFP font état au moins de dix morts, voire plusieurs dizaines.
« Nous avons enregistré sept morts du côté de l’armée et 40 dans les rangs des assaillants, miliciens du chef Kamwena Nsapu », a affirmé, sous le couvert de l’anonymat, un membre du cabinet du gouverneur de la province du Kasaï-Central, dont Kananga est la capitale.
Relancé sur ce bilan de plusieurs dizaines de tués, M. Mende a lâché : « Le calme est revenu, peut-être à ce prix-là. Nous sommes en réunion d’évaluation pour faire toute la lumière sur cette affaire ».
D’après une source militaire occidentale, « il y a eu certainement plus de dix morts, mais on est en-dessous de vingt »…