AccueilLa UNETunisie : La ministre Cheikhrouhou confirme la fermeture définitive de Petrofac (vidéo)

Tunisie : La ministre Cheikhrouhou confirme la fermeture définitive de Petrofac (vidéo)

La persistance des mouvements de protestation et la poursuite du blocage empêchant les camions de rejoindre les bacs ne pouvaient qu’engendrer l’arrêt de l’activité de la société pétrolière Petrofac. C’est ce qu’a indiqué Héla Cheikhrouhou, ministre des Mines et de l’Energie ce mercredi 14 décembre.
« La poursuite de ce blocage est très mal perçue par la société, qui se trouve dans l’incapacité d’honorer ses engagements », a dit la ministre dans une déclaration à Africanmanager. Elle a fait savoir que « la fermeture de la société est attendue dans de pareilles conditions ».
La ministre s’est montrée très inquiète, surtout que la fermeture de Petrofac est très couteuse financièrement, sans parler du fait que c’est un signal négatif pour les entreprises étrangères installées en Tunisie.

Quelle serait la réaction du gouvernement ? La société civile devrait intervenir pour trouver une issue à cette crise, a répondu Héla Cheikhrouhou.
La précision de la ministre vient à un moment où la société pétrolière tuniso-britannique de prospection et d’exploitation énergétique, Petrofac, a décidé d’interrompre toute activité et de quitter définitivement le pays.
Selon le président directeur général de Petrofac, Imed Derouich, les autorités concernées n’auraient pas appliqué la loi face à un individu qui a empêché aux camions de la société de circuler, chose qui a définitivement motivé la décision du départ.
Et le PDG de Petrofac de rajouter que les autorités tunisiennes n’ont pas saisi la chance qui leur a été accordée et n’ont pas œuvré dans le sens de l’application de la loi. Pourtant les activités de la société permettent de satisfaire environ 13% des besoins en gaz de la Tunisie. Par ailleurs les autorités tunisiennes ont confié que le gel de la production durant les 9 premiers mois de 2016 a obligé le pays à recourir au gaz algérien, ce qui a couté aux caisses publiques à peu près 100 millions de dinars. On imagine donc les dégâts si les activités cessent définitivement…

Cet arrêt intervient quelques mois après la signature d’un accord en septembre 2016, entre le gouvernement et les contestataires, afin de maintenir l’activité de la branche de la société britannique établie à Kerkennah.
L’accord, rappelle-t-on, concerne la régularisation de la situation de 266 chômeurs diplômés, sur une durée de 3 ans, avec un taux de 30% la première année. La ministre a, par ailleurs, confirmé le financement par Petrofac et l’ETAP, à hauteur de 2.5 millions dinars, des projets de développement dans la région ainsi que l’amélioration de la situation sécuritaire.

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