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Rapport de Davos : La Tunisie a perdu 60 places en 5 ans, et ça continue!

Le nouveau classement de la Tunisie en termes de compétitivité est malheureusement loin d’être honorable, a commenté l’IACE lors de la présentation du nouveau rapport sur la compétitivité du World Economic Forum (WEF).
Par la voix de son porte-parole, Faycel Derbel, l’IACE a précisé qu’il s’agit d’un classement médiocre, surtout que l’indice de compétitivité ou “Global competitivness index” (GCI) de la Tunisie s’est établi à 3,92 sur 10, alors qu’il était de 3,93 sur 10 dans le précédent rapport.
« Notre pays n’a pas cessé de dégringoler dans ce classement en perdant pas moins de 60 places depuis 2010 », a réagi Facyel Derbel lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la présentation du document.
Et d’ajouter : « la Tunisie a baissé pas uniquement au niveau international, mais aussi au niveau régional. D’après ce classement, elle se retrouve à la troisième position, elle est devancée par le Maroc (classé 70ème), qui reste le leader, et l’Algérie (87ème). Même au niveau du continent africain, elle a reculé à la 7ème place alors qu’elle occupait la première place en Afrique en 2012 ».
Selon le rapport de Davos 2016-2017, la Tunisie est classée à la 95ème place, soit un recul de trois places par rapport au classement de 2015-2016, sur 138 pays listés. Par contre, la Suisse garde son positionnement en tête du peloton comme le pays le plus compétitif au monde.
Toujours selon ce rapport, qui se base sur une centaine de critères répartis en douze piliers tels que l’innovation, l’infrastructure, les institutions, les indicateurs macroéconomiques, la Tunisie a été plus pénalisée par l’efficience du marché de l’emploi en se classant en bas de liste, soit au 133ème rang, à côté du Tchad et du Mali. « Ce pilier est composé de cinq variables qui sont décevants : la productivité ; la masse salariale ; les relations sociales, syndicales et patronales ; la flexibilité dans la détermination des salaires ; la flexibilité dans la modalité du licenciement et du recrutement», a dit Derbel, avant de rappeler que ce rapport fonde ses statistiques sur des données fournies par des institutions dont notamment le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale (BM) ou la la Banque Centrale de Tunisie (BCT), et sur la base d’une enquête faite auprès des chefs d’entreprise.

Il est temps d’agir…
Pour les participants à la conférence qui a eu lieu aujourd’hui, il est temps d’identifier les raisons qui ont abouti à la détérioration de la position de la Tunisie et aussi les parties qui sont responsables de cette situation inquiétante qui va certainement impacter le niveau d’investissement..
C’est très probable, a encore estimé l’un des participants, faisant savoir que ce nouveau classement de la Tunisie ne servira pas ses intérêts, qui est en train de préparer la Conférence internationale sur l’investissement, programmée en novembre prochain.
Une telle situation, a-t-il dit, nous oblige à une prise conscience de la gravité de la situation et que toutes les parties prenantes soient prêtes à mener les actions nécessaires pour rattraper ce retard.
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