C’est un revers net pour l’extrême droite autrichienne, qui pensait «renverser le vieux système» des élites viennoises. Et bénéficier d’un effet Trump et du Brexit. Hier, l’écologiste Alexander Van der Bellen, 72 ans, ex-doyen de la faculté d’économie de Vienne et ancien dirigeant des Verts, a largement remporté la présidentielle en Autriche. Il était crédité de 53,3 % des voix, selon les premières projections, contre 46,7 % à Norbert Hofer, vice-président du Parlement et cadre du Parti de la liberté (FPÖ), rapporte Boursorama.com.
Ce score marque une nette progression du candidat écologiste, qui avait obtenu 50,3 % des voix lors du scrutin invalidé du 22 mai. Van der Bellen a bénéficié d’un front républicain et d’une participation en hausse (73,8 % contre 72,7 % le 22 mai), indique la même source.