« Les négociations avec les institutions multilatérales dont le FMI exigent des éléments importants , le premier c’est de prendre des engagements réalistes que nous sommes en mesure d’honorer », a fait savoir l’ancien ministre des Finances, Hakim Ben Hammouda dans une interview accordée au journal « La presse » et parue dans son édition de ce mercredi, 15 février 2017.
Et Ben Hammouda d’affirmer dans le même cadre que le vrai problème, c’est que nous acceptons des matrices d’engagements qui dépassent de loin notre capacité d’exécution et qui tiennent pas compte particulièrement des périodes de transition où l’instabilité est grande et des résistances face aux réformes. Le second point, selon lui, et une fois que les engagements ont été pris, il faut impérativement les exécuter, estimant toutefois que « La mise en place des réformes exige un effort de coordination que malheureusement les départements en charge de ces questions notamment le ministère des Finances, le ministère de la Coopération internationale ou la Banque centrale ne sont pas en mesure d’imposer pour différentes raisons », a-t-il expliqué.