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DG FIPA : Notre code d’investissement est meilleur que ceux de tous les pays arabes concurrents

« On n’a pas de chiffres définitifs mais les résultats en termes d »investissement étranger seront certainement meilleurs qu’en 2015″, a indiqué Khalil Laâbidi, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA). Dans une interview accordée à Africanmanager, il a dans le même ordre d’idées signalé que le taux de fermeture des entreprises étrangères en Tunisie est naturel et s’inscrit dans la logique de mortalité de l’entreprise. « On n’a pas vu un taux de fermeture alarmant ou spécifique. L’entreprise c’est comme un être humain, elle vit puis elle meurt après un certain temps. C’est un taux normal », a-t-il assuré. Cette déclaration vient suite à plusieurs déclarations stipulant la hausse du nombre des entreprises étrangères ayant quitté la Tunisie suite à la Révolution. Par ailleurs, selon les informations dont nous disposons, la moyenne de fermeture des entreprises étrangères en Tunisie est estimée à 120 sociétés par an. Les secteurs les plus touchés sont le textile, l’habillement, la mécanique et l’électrique.

Prenant le contrepried de cette impression de départs massifs, Khalil Laâbidi a fait remarquer l’existence de nouvelles implantations dans plusieurs secteurs d’activité dont principalement l’industrie et les nouvelles technologies : « De grandes marques étrangères s’intéressent encore à la Tunisie et viendront y investir, comme Peugeot », a-t-il dit.

Évoquant le bilan de l’investissement étranger durant l’année 2016, le DG de la FIPA a déclaré que la Tunisie est en train de se rattraper :  » On a dépassé les 2000 Millions de dinars et on sera peut-être dans la limite de 2300 MD d’investissement à fin 2016. On est en attente des chiffres définitifs, lesquels devraient être dévoilés à la fin du mois en cours », a expliqué Laâbidi, avant d’ajouter :  » On commence à sentir qu’il y a une reprise, surtout dans deux secteurs stratégiques,  à savoir l’industrie et l’agriculture. Ce sont deux secteurs qui se sont bien défendus en 2016″, a-t-il assuré.

S’agissant du nouveau code de l’investissement, il a dit :  » On n’a jamais eu de prétention et on ne peut jamais avoir un code parfait, mais c’est un code qui répond à certains objectifs de l’économie tunisienne et qui avait été influencé par la situation politique dans le pays, surtout avec la succession de 5 gouvernements. Aujourd’hui on a un code qui reflète des équilibres. Il n’est pas à 100% extraordinaire mais il comporte les éléments essentiels pour  encourager l’investissement. On a entre les mains un très bon outil, il faut l’implémenter de la meilleure des manières. Il est à mon avis meilleur que les codes de tous les pays arabes concurrents », a précisé Laâbidi, appelant ainsi à appliquer le nouveau code de l’investissement avant de le juger. « C’est de cette manière là qu’on peut connaître les points faibles et les carences de cette loi », a-t-il souligné.

Concernant la séparation des mesures fiscales et financières, le DG de la FIPA a tenu à préciser qu’il s’agit là d’une décision purement technique. « C’est une organisation qui aurait pu être faite autrement, mais ça ne change rien puisque demain on va sortir un manuel où on mettra les deux mesures fiscales et financières ensemble pour que l’investisseur l’exploite de manière optimale ».

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