Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mohamed Fadhel Abdelkafi, a déclaré, lors d’une rencontre qui se tient actuellement à Tunis, sur le nouveau code de l’investissement, que la Tunisie est passée depuis 5 ans par une phase très difficile et compliquée qu’elle a pu dépasser grâce à l’héritage de Habib Bourguiba.
Il a, dans le même contexte, indiqué que la transition en Tunisie a un coût qui se chiffre à quelques milliards de dinars, une des raisons du blocage et de la réduction de la marge de manœuvres. Il a souligné qu’il partage l’idée selon laquelle l’État est devenu un mauvais gérant par rapport à l’investissement.
Le ministre a par ailleurs tenu à préciser que pour garantir sa prospérité, l’État doit exclusivement miser sur le secteur privé national et étranger, afin de créer de la richesse et résorber le chômage.