L’Europe spatiale va tenter mercredi de poser en douceur un atterrisseur sur Mars, un exercice destiné à prouver sa capacité à déposer sain et sauf un engin sur la planète rouge, treize ans après les mésaventures du petit Beagle 2.
Simultanément, la sonde scientifique européano-russe TGO doit se mettre en orbite autour de Mars, une manoeuvre délicate qui nécessite une grande précision.
Jusqu’à présent, seuls les Américains ont réussi à poser sur Mars des engins qui sont parvenus à fonctionner.
La sonde et l’atterrisseur Schiaparelli constituent le premier volet d’ExoMars, une ambitieuse mission scientifique européano-russe en deux temps (2016 et 2020) qui vise à rechercher des indices d’une vie actuelle et passée sur Mars. TGO (Trace gas orbiter) sera chargée de « renifler » l’atmosphère martienne pour détecter des gaz à l’état de traces comme le méthane qui pourrait indiquer la présence d’une forme de vie actuelle sur la planète.
Source : ouest-france.fr