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LF 2017 : « Le pouvoir d’achat de la classe moyenne risque encore de s’effondrer »

 » Le projet de la loi des finances pour l’année 2017 semble traduire la volonté (quelque peu désespérée) du gouvernement de répondre aux problématiques majeures d’une économie étouffée, à travers notamment la maîtrise du déficit budgétaire, la réduction du taux d’endettement, l’impulsion d’un nouveau rythme à l’investissement privé, la création d’emplois, la lutte contre l’évasion fiscale et la rationalisation des dépenses budgétaires ». C’est ce qui ressort d’une étude élaborée par l’intermédiaire en bourse, CGF et publiée sur son site web.

Ce constat n’a pas manqué, selon la CGF de susciter la polémique surtout que de nouvelles dispositions prévues dans la loi de Finances risquent d’affecter le budget des salariés et d’éroder le pouvoir d’achat de la classe moyenne via des augmentations d’impôts sur le revenu, sur les produits de consommation et sur les services.

« Par rapport à la loi des finances 2016, de nombreux changements seraient mis en place notamment au niveau des impôts, des crédits et l’on parle également d’un retour aux contributions exceptionnelles », indique la CGF.

En outre, la CGF a signalé qu’avec son objectif de maîtrise du déficit budgétaire et du taux d’endettement, la LF 2017 prévoirait une révision du barème des taux d’imposition de l’IRPP en plafonnant les frais professionnels à 2000 dinars (Jusque là, ces frais n’étaient pas plafonnés). « L’impact direct reste relativement faible, quel que soit le scénario. Cependant, d’un point de vue purement patrimonial, il s’agit malgré tout d’une dégradation du pouvoir d’achat (et à fortiori, de la capacité à épargner) surtout si l’on ajoute les différentes augmentations de taxes et contributions exceptionnelles (Augmentation du prix de la vignette automobile de 25%, augmentation de l’impôt foncier, etc…) qui finissent par avoir raison de notre solde bancaire », li-t-on dans cette note.

La CGF a toutefois signalé que ce projet de loi des finances annonce quand même une petite bonne nouvelle concernant une augmentation des intérêts déductibles de l’assiette imposable provenant des produits d’épargne, pour un plafond de 3 000 Dinars (Ce plafond était fixé à 1 000 Dinars). Ainsi, il sera de plus en plus intéressant d’épargner dans les prochaines années, selon la CGF.

Il est à rappeler par ailleurs que le Conseil des ministres, réuni vendredi sous la présidence du chef du gouvernement, a adopté le projet de la loi des finances pour 2017. Dans un communiqué, la Primature a précisé que le  budget de l’Etat a été fixé à  32, 705 milliards de dinars, en augmentation de 3 milliards DT par rapport à celui de 2016, alors que les dépenses publiques ont été arrêtées au montant de 6500 millions de dinars contre 5300 MDT pour l’exercice actuel. Les dépenses de compensation, elles, passeront de 2200 MDT en 2016 à 2700 MDT dans le projet de la LF 2017.  Pour ce qui est de la masse salariale, elle sera de 13700 millions de dinars contre 13150 MDT.

Le projet de loi des finances a mis en place de nouvelles mesures pouvant impacter le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Le projet de budget de l’Etat pour 2017, propose l’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz et le gel des recrutements dans la fonction publique.

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