« Je souhaite un bon rétablissement aux auteurs de la rumeur sur mon décès s’ils souffrent d’une maladie mentale ». C’est de cette façon que le chef de l’État, Béji Caied Essebsi, a répondu aux auteurs de la rumeur sur sa mort et qui s’est propagée lors de la période de l’Aid El Fitr.
Lors de la signature du document portant sur les priorités du gouvernement d’union nationale, le chef de l’État a, dans le même contexte, accusé certaines parties de chercher à perturber la situation sécuritaire dans le pays et de salir l’image de la Tunisie à l’international, soulignant l’existence d’une bande de « malfaisants ».
La rumeur court sur la dégradation de l’état de santé du président de la République après son absence de la petite lucarne la veille de l’Aïd El Fitr pour les traditionnels vœux au peuple tunisien et le lendemain à la prière de l’Aïd à la mosquée Malek Ibn Anas à Carthage.
La rumeur a pris encore de l’ampleur après le report de la ratification de la nouvelle feuille de route gouvernementale au point que certains avaient même parlé de sa mort.