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Tunisie : Yassine Brahim prévoit 2% de croissance en 2016 et 3,5% en 2017

Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Yassine Brahim prévoit un taux de croissance estimé à seulement 2% pour l’année 2016, soit le même taux que celui fixé par le Fonds Monétaire International (FMI). Dans une interview accordée à Africanmanager, Yassine Brahim a toutefois indiqué que la réalisation de ce taux demeure tributaire de plusieurs facteurs dont principalement la stabilité sécuritaire. « Il faut qu’aucune opération terroriste semblable à celles perpétrées au début de l’année dernière au Bardo ou encore à Sousse n’ait  lieu », a-t-il dit.

S’agissant de la situation économique et financière du pays, le ministre a indiqué que 2016 devrait être l’année de démarrage effectif de l’économie nationale voire une année qui annoncera la fin de la récession que connaît le pays depuis la Révolution, estimant que les indices économiques enregistrés en ce début d’année confirment que le taux de croissance sera meilleur que celui enregistré durant les 5 dernières années et qui avait été estimé à seulement 1,5%.

Il a fait remarquer en outre que les prévisions de croissance pour l’année 2017 sont estimées entre 3 et 3,5%, soulignant que l’économie nationale souffre de deux principaux handicaps dont la baisse des recettes touristiques et le recul du secteur agricole.

Evoquant la politique du pays en termes d’endettement public, le ministre a indiqué que les critiques ne sont pas convaincantes et l’obtention par la Tunisie de nouveaux crédits de l’extérieur de la part du FMI confirme la capacité du pays à rembourser ses dettes, et de préciser que la Tunisie a fait des efforts louables en cette matière et que les négociations avec le FMI pour un crédit de 2,8 milliards de dollars sont dans une étape très avancée.

Yassine Brahim a, dans le même contexte, précisé que l’endettement de la Tunisie représente actuellement 54 ou 55% du PIB du pays, soulignant toutefois que le gouvernement veillera à ce que ce chiffre n’atteigne  pas les 60%. Selon ses décélérations, la zone dangereuse commence lorsque la dette publique d’un pays dépasse le seuil de 60%  du PIB.

Pour ce qui est du  programme du gouvernement en matière de suivi des projets bloqués, le ministre de l’Investissement a fait savoir qu’un accord a été signé la semaine dernière stipulant l’exploitation du système national de suivi et d’évaluation des projets publics, et ce en collaboration avec le centre national pour l’informatique (CNI).

Yassine Brahim a dans ce cadre souligné l’importance de cette convention dans l’évaluation des projets publics  et la détermination de son impact économique et social.

Le nouveau système aidera ainsi les parties concernées dans la prise de décision et l’évaluation des programmes et des projets publics en termes d’efficacité de la mise en œuvre et le rythme de réalisation qui connaît déjà une grande lenteur depuis plusieurs années, a-t-il expliqué.

Le nouveau système fournira les données complètes et actualisées au profit des structures qui  sont en charge de la gestion des projets publics au moyen d’indicateurs statistiques permettant l’évaluation du rendement et la détermination des responsabilités.

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