Selon des données publiées récemment par le site « Algérie patriotique », lequel s’est référé aux chiffres communiqués début septembre par The Soufan Group, la Tunisie compte entre 6 000 et 7 000 terroristes recrutés par des groupes extrémistes, essentiellement par « Daech ».
Selon les mêmes estimations établies jusqu’à décembre 2015, le Maroc compte entre 1200 et 1500 recrues. Ce chiffre serait nettement plus élevé si l’Algérie n’avait pas pris la décision de stopper le flux de «djihadistes» marocains qui se rendaient en Libye via le territoire algérien.
Par contre le nombre de djihadistes algériens ayant rejoint « Daech » est largement inférieur, autour de 200 recrues.
Selon « Algérie patriotique », ce chiffre peut surprendre pour un grand pays d’Afrique qui a connu une décennie de terrorisme. Le fait est que quinze années après la « décennie noire », «le radicalisme semble avoir moins d’attrait en Algérie», constate ce réseau d’information, anciennement rattaché aux Nations unies et lauréat de plusieurs prix.