Des centaines d’établissements scolaires ont récemment fermé dans le nord du Burkina Faso, à la suite de l’assassinat d’un directeur d’école et de menaces proférées par des hommes armés, soupçonnés d’être des jihadistes.
Selon France 24, ce sont les enseignants eux-mêmes qui ont pris cette décision, en l’absence de consignes officielles. Mais certains ont décidé de braver la peur, en continuant de donner des cours directement chez leurs élèves.
Fin janvier, des hommes armés sont passés dans différentes écoles situées dans la province du Soum, dans la région du Sahel. Ils ont demandé aux enseignants d’abandonner le programme actuel, de faire cours en arabe, d’apprendre le Coran à leurs élèves et exigé que les enseignantes portent le voile, sous peine de représailles, avant de partir vers la frontière malienne, a encore ajouté la même source.