Des banques japonaises se préparent à poursuivre en justice Toshiba à la suite d’un scandale comptable qui a éclaté en 2015, rapporte Reuters.
Toshiba a annoncé vendredi qu’il placerait une participation minoritaire dans sa filiale mémoires pour couvrir cette charge et ajouté que ses activités nucléaires à l’étranger, source de ses déboires financiers, faisaient dorénavant l’objet d’un examen.
Le président du groupe, Shigenori Shiga est prêt à quitter son poste, assumant la responsabilité de cette charge évaluée à six milliards de dollars (5,6 milliards d’euros), souligne la même source.
« Aucune explication n’a été fournie à l’ampleur des pertes qui vont être enregistrées ou sur la manière dont l’entreprise a l’intention de contrôler les risques à l’avenir », écrit Takeshi Tanaka, analyste chez Mizuho Secruties, dans une note à ses clients.
Mitsubishi UFJ Trust and Banking Corp a annoncé lundi qu’elle se préparait à réclamer un milliard de yens (8,1 millions d’euros) en dommages et intérêts au nom de ses clients, des fonds de pension, après la chute de l’action de Toshiba qui a suivi le scandale comptable révélé en 2015. La banque est une filiale de Mitsubishi UFJ Financial Group.
Sumitomo Mitsui Trust Bank et Mizyho Trust & Banking Co se préparent à engager des poursuites similaires, a ajouté la même source.