La Commission nationale des contrôles des techniques de renseignement (CNCTR) a annoncé, ce mardi, que plus de 20 000 personnes ont fait l’objet d’une surveillance entre octobre 2015 et octobre 2016. 47 % des personnes surveillées l’ont été dans des dossiers terroristes.
Entre le 3 octobre 2015 et le 2 octobre dernier, quelque 20 282 personnes ont été espionnées par les services français. C’est ce qu’a révélé le Figaro, ce matin, en dévoilant le premier rapport d’activité de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement.
Des surveillances plus ou moins lourdes ont été mises en place : d’un simple contrôle des «fadettes» (facturations de téléphone détaillées) jusqu’à la pose de micro ou de caméras vidéo dans des domiciles.
Selon « le Figaro », les services de renseignement utilisent aussi parfois des «Imsi catchers», qui permettent de siphonner à distance les données de connexion des téléphones mobiles.