Selon une étude récemment menée par des cardiologues et des chercheurs de l’université de Leeds et de l’University College de Londres, le risque d’erreur de diagnostic initial chez les femmes est supérieur de 41% à celui des hommes, rapporte le site « lefigaro.fr ».
Pour aboutir à cette conclusion gênante, les chercheurs se sont plongés dans le registre du «Projet d’audit national des infarctus du myocarde», qui compile depuis 2003 tous les infarctus du myocarde (soit 600.000) survenus dans 247 hôpitaux d’Angleterre et du Pays de Galles.
D’après « Le Figaro », l’électrocardiogramme réalisé en cas de suspicion permet de distinguer deux grands types d’événements: l’un avec une modification appelée sus-décalage du segment ST (STEMI), l’autre sans cette modification (no-STEMI ou NSTEMI).
Dans l’étude anglaise, une fois sur trois les cardiologues ou médecins généralistes n’avaient pas fait le diagnostic correct dès le début de la prise en charge, a précisé la même source.