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Jomâa est bien entouré, il vise juste, montre patte blanche… Mais c’est pas gagné!

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 29 mars 2017 à Tunis, l’ancien chef de gouvernement, Mahdi Jomâa, a annoncé le lancement officiel du parti « Al Badil Attounsi ». Lotfi Ben Jeddou, ancien ministre de l’Intérieur, Fathi Jarray, ancien ministre de l’Education et Hedi Ben Abbes, ancien secrétaire d’Etat, étaient à ses côtés, préfigurant, peut-être, sa garde rapprochée. Il en a aura bien besoin dans une arène politique où la règle est de cogner, un maximum…

Lors de son intervention, Mahdi Jomâa a déclaré :  » Nous avons déposé une demande officielle de visa ce matin. Ce nouveau parti se présente comme un parti centriste, réaliste et démocratique. Il a pour objectif de mettre en place des politiques publiques concrètes et de préparer les jeunes compétences à la vie politique ».

 » La structuration du parti n’a pas encore été définie et la distribution des responsabilités se fera par voie d’élections « , a-t-il ajouté.

 » Notre parti a l’intention de se présenter à tous les prochains rendez-vous électoraux « , a-t-il tenu à préciser.

 » Contrairement aux autres partis qui cherchent à acquérir une base électorale, Al-Badil veut bénéficier d’une large base populaire « , a-t-il affirmé, faisant remarquer que le parti n’a pas l’intention, présentement, de former des coalitions avec d’autres formations politiques.

Il a, sur un autre volet, déclaré que les sources de financement de ce parti sont principalement internes.  » Nous n’acceptons pas de financements externes sans que les sources n’adoptent la vision de notre parti « , a-t-il signalé.

De belles têtes aux côtés de Jomâa

Le parti est formé notamment d’anciens membres du gouvernement de technocrates que Jomâa a piloté. Il s’agit de Mohamed Amine Nahali, Emna Kallel, Louay Chebbi, Neila Chaâbane, Ridha Abdelahafidh, Mounir Tellili, Hedi Belarbi, Sana Ghenima, Aziz Majoul, Emna Krichen, Mohamed Ali Toumi, Taoufik Jelassi, Lotfi Seibi et Nidhal Ouerfelli.

L’ancien chef du gouvernement avait fondé, il y a 2 ans, le Centre de réflexion et d’études stratégiques  » Tunisie Alternatives « . Jeudi dernier, il a annoncé qu’il mettait un terme à ses activités au sein de cette structure pour se consacrer à cette nouvelle initiative politique.

Mehdi Jomaâ avait annoncé en février dernier son intention de former un nouveau parti politique. Il s’agissait, selon lui, d’un nouveau projet politique qui se présente comme une véritable alternative pour répondre aux attentes des Tunisiens, améliorer leurs conditions de vie et promouvoir l’image de la Tunisie au double plan régional et international.

Reste maintenant à survivre et prospérer dans un microcosme d’autant plus violent que ses animateurs n’en maitrisent pas encore les règles, et encore moins cet art subtile qui s’appelle science politique. Incontestablement Jomâa est bien entouré, son positionnement programmatique est équilibré, cohérent avec son profil de technocrate. Reste à cuisiner tout ça pour en faire une tambouille digeste pour ses futurs électeurs. Et ce ne sera pas une mince affaire pour l’ex-cadre du groupe Total, d’autant plus que les peaux de banane ne vont pas manquer…

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