AccueilLa UNEL’approche sécuritaire demeure insuffisante pour lutter contre le terrorisme, dixit Mohamed Khalil

L’approche sécuritaire demeure insuffisante pour lutter contre le terrorisme, dixit Mohamed Khalil

L’extrémisme religieux est une menace qui s’est nourrie, s’est développée et s’est propagée dans de nombreuses régions de la Tunisie.

Face à cette conjoncture, le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Khalil, a déclaré lors d’un point de presse tenu ce jeudi 17 mars 2016 à Tunis que son département veille toujours à moderniser les questions religieuses dans les mosquées et ce, à travers le lancement d’un discours interactif, qui participe à l’ancrage de l’esprit de citoyenneté, de tolérance.

Il a, en outre, ajouté que l’approche sécuritaire ne permet pas à elle seule de lutter contre le terrorisme en Tunisie ; pour lui il est primordial d’explorer de nouveaux angles pour éradiquer ce phénomène.

Et d’affirmer que  les Imams se sont engagés depuis un bon moment à prononcer un discours religieux modéré, loin de toute forme d’instrumentalisation partisane ou idéologique.

Il a, par ailleurs, ajouté que la nouvelle campagne de lutte contre le terrorisme démarrera le 20 mars prochain et qu’elle se poursuivra jusqu’au 20 mars 2017. Cette campagne, selon lui, n’est pas uniquement axée sur la révision des discours religieux mais aussi sur le lancement de sessions de formation dont l’objectif est de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme.

Le ministre a, d’autre part, rappelé que toutes les mosquées sont sous le contrôle de l’État sauf celle de Sidi Ali Ben Aoun, au gouvernorat de Sidi Bouzid, qui est encore sous le joug d’un groupe d’extrémistes religieux. «Nous œuvrons pour la récupérer», a-t-il affirmé

Force est de constater que la guerre contre le terrorisme et l’extrémisme se poursuit avec la conjugaison de tous les efforts. La guerre contre ce fléau n’est pas la responsabilité des forces de sécurité intérieure et des unités militaires seulement, mais c’est une responsabilité nationale. La patrie est menacée, et l’Etat l’est également, sans la coopération de tous et le resserrement des rangs, on ne peut gagner la guerre.

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