Une nouvelle cible thérapeutique de la sclérose en plaques vient d’être identifiée : la « barrière » protégeant le cerveau. Une molécule nommée Glunomab®, qui rétablit son imperméabilité, stoppe l’évolution de la maladie chez les souris.
Plus de 80 000 personnes sont concernées en France. C’est la première cause d’invalidité neurologique chez l’adulte jeune, la maladie se déclenchant entre 15 et 50 ans. Des traitements améliorent la vie des patients mais n’empêchent pas toujours l’évolution de la maladie.
Le médicament, qui sera peut-être développé suite aux résultats de Fabian Docagne, du Centre Cyceron à Caen, de Diego Clemente, de l’Hôpital de Tolède en Espagne, et de leurs collègues, est prometteur : il bloque la progression de la maladie chez les souris.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune : le système de défense de l’organisme attaque des protéines dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) comme s’il s’agissait de corps étrangers ou d’agents infectieux.