Une coalition des ONG de défense des droits de l’homme et de la démocratie a décidé de mettre sur pied un comité de crise à Libreville, la capitale gabonaise. Selon le correspondant de la chaîne de BBC à Libreville, près de 800 personnes ont été arrêtées dans la capitale gabonaise suite aux troubles post-électoraux. Dans l’ensemble des autres régions du Gabon, plus de 300 personnes ont été interpellées parmi les manifestants qui ont contesté la réélection d’Ali Bongo Ondimba.
Les conditions de leur détention préoccupent l’ordre des avocats, qui s’inquiète des violations des procédures judiciaires. Aucun avocat n’a été sollicité pour défendre les personnes détenues par la police ou la gendarmerie, accusées d’avoir participé aux pillages de commerces, aux violences publiques et aux destructions de biens d’autrui. Devant les commissariats, de nombreux proches des personnes interpellées, en détresse, tentent d’avoir des nouvelles, a affirmé la même source.