Intervenant sur Studio Shems, la présidente de la Commission parlementaire des droits, des libertés et des relations extérieures, Bochra Belhaj Hamida a affirmé mardi que la commission ne disposait d’aucun cadre légal ou organisationnel et que celle-ci ne disposait pas des moyens nécessaires qui lui permettent de mener à bien sa mission. Elle a également déclaré que le règlement interne ne précise pas les prérogatives de cette commission.
Concernant les cas de torture et d’enlèvement des détenus accusés de terrorisme, Bochra Belhaj Hamida a précisé que la commission parlementaire avait présenté aujourd’hui son rapport en déclarant que ce dernier affirme qu’il n’y a pas eu d’enlèvement de détenus, contrairement aux informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux et dans certains médias, et que l’arrestation de ces derniers était parfaitement légale.
Pour ce qui est des cas de torture, la présidente de la commission parlementaire a affirmé que le rapport comporte tous les détails constatés par les membres de la commission, et précise qu’il n’y a eu que 4 détenus qui ont déposé des plaintes et non 5, et ajoute que le rapport contient tous les détails concernant les traces qui ont été observées sur les corps de ces derniers, tout en soulignant que la commission ne dispose pas des compétences médicales nécessaires pour déterminer l’origine de ces traces, qui peuvent avoir été causées par des actes de torture, de violence ou par une bagarre.
