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Tunis : Le kamikaze est un marchand ambulant acolyte de Gadhgadhi et Hakim

Après un suspense qui aura duré une quarantaine d’heures, le ministère de l’Intérieur a dévoilé officiellement l’identité de l’auteur de l’attentat-suicide contre le bus de la Sécurité présidentielle ayant fait 12 tués et une vingtaine de blessés. Un communiqué publié sur la page officielle du ministère annonce que les analyses biologiques finales effectuées par les services de la police technique et scientifique ont prouvé que le corps du terroriste qui a fait exploser le bus de la garde présidentielle le 24 novembre 2015 est celui du dénommé « Houssam ben Hedi ben Miled Abdelli », annonce officiellement le ministère de l’Intérieur sur sa page facebbok.

Le communiqué précise que le terroriste est né le 10 décembre 1988, est résident à Daouar Hicher à Manouba,  travaille comme journalier (vendeur ambulant) et est titulaire de la carte d’identité nationale n° 09168137.

Toutefois, aucun détail n’est fourni sur le mode opératoire de l’attentat, ni sur les circonstances dans lesquelles il a commis, encore moins sur les complices qui avaient aidé le kamikaze à perpétrer son forfait.

Africanmanager a, cependant, appris que le kamikaze avait été déposé à proximité du lieu de l’attentat par un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, de couleur blanche. Ses compagnons ont aussitôt redémarré sur les chapeaux de roue, alors que le kamikaze s’est dirigé vers le bus de la Sécurité présidentielle pour se faire exploser.

Selon le site Assabahnews, le kamikaze était en lien avec le groupe Gadhgadhi et Boubakr Hakim , mais n’avait pas été interrogé parmi les suspects qui l’avaient été par le passé. Cependant, ajoutent d’autres sources, il était connu des services de police qui l’avaient interrogé sur des tracts et publications en sa possession, et, d’autre part, il a été vu se rendre souvent dans une école coranique de la cité Intilaka.

D’après les mêmes sources, la Garde nationale de Mnihla a appris, le 20 août 2015, que Houssem Abdelli,  acquis à la pensée salafiste takfiriste, envisageait de se rendre en Syrie. Il a été ainsi appréhendé le même jour suite à une descente dans son domicile après autorisation du ministère public, et les unités de la Garde nationale y avaient saisi des ouvrages qualifiant de « taghout » les présidents des partis politiques, des publications incitant au meurtre de ceux qui n’anathématisent pas le « taghout ». De nouveau,  joint par la Garde nationale, le ministère public avait ordonné de dresser un procès-verbal à l’encontre du suspect pour « soupçons d’appartenance à une organisation terroriste interdite »  en date du même jour, et de le relâcher.

Selon les mêmes données, la photo diffusée par l’organisation Daech sur sa page  a été le premier filon ayant conduit à l’identification du kamikaze, et sur la base de la physionomie et de ses traits de visage, notamment les yeux, les unités spécialisées de la Garde nationale sont parvenues, sur la base de vérifications effectuées, à identifier dans une large mesure le terroriste de concert avec sa mère qui a déclaré à la vue de sa photo que le portrait correspond dans une proportion de 90 pour cent à celui de son fils, une similitude corroborée les  échantillons d’ADN  ont été prélevés sur les membres de sa famille.

Il est à noter que les services spécialisés de la  Garde nationale se sont rendus dans son domicile, et d’après les interrogatoires menés, il a été établi que le kamikaze avait  disparu du domicile depuis deux jours, ce qui a été confirmé par les membres de sa famille.

Le kamikaze est le fils d’un employé d’une Ambassade arabe en Tunisie, qui serait celle de la Jordanie.

A ce stade de l’enquête, il est définitivement  établi qu’il s’agit d’un attentat-suicide commis au moyen d’explosifs du type TNT mélangés à des fragments de métal. Cependant, il n’a pas encore été possible de conclure si le kamikaze portait une ceinture explosive ou un gilet explosif.

La nuit même du mardi à mercredi, les forces de la Garde nationale ont effectué 526 descentes, qui ont permis d’arrêter 30 personnes, soupçonnées d’appartenir à une organisation terroriste, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur qui précise que des brochures à caractère terroriste, une arme de type « Smith » et deux fusils 16mlm ainsi que des unités centrales ont été saisis.

Pour sa part, le chef du gouvernement, Habib Essid, a annoncé jeudi que, depuis l’entrée en fonction de son cabinet, plus de 2600 terroristes ont été gardés à vue, 34 cellules armées démantelées, 12 réseaux de financement mis au jour ainsi 57 réseaux d’enrôlement pour le djihad en Syrie et 21 cellules d’incitation sur Internet.

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