Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi estime que la démocratie en Tunisie exige le consensus et l’unanimité, ajoutant qu’il n’est pas question officiellement d’un remaniement ministériel.
Dans une interview à la chaîne tv « Attilivsiyon alarabi » il a affirmé que son mouvement n’a de problèmes avec aucun ministre, mais avec les politiques suivies par certains ministres, critiquant ce qu’il a appelé le « principe des règlements de comptes au ministère des Affaires religieuses et la décision portant révocation de certains imams, ce qui pourrait poser des problèmes sécuritaires », ajoutant que « le mouvement ne veut pas des imams nahdhaouis mais des imams compétents ».
Rached Ghannouchi a, d’autre part, indiqué que la Tunisie ne s’achemine pas vers le rétablissement des relations diplomatiques avec la Syrie. En ce qui concerne les relations avec l’Iran, il a souligné qu’il a accepté en principe une invitation à visiter l’Iran et rencontrer Khamanei, affirmant qu’il est impossible de régler la crise syrienne sans la participation de l’Iran. « L’avenir de la région est tributaire d’un consensus entre les Arabes, les Iraniens et les Turcs », a-t-il dit.