Lors de la visite d’État de Béji Caïd Essebsi en mai aux États-Unis, Jacob J. Lew, le secrétaire au Trésor, avait annoncé que la Tunisie bénéficierait d’une garantie américaine pour lever un prêt de 500 millions de dollars.
Slim Chaker, qui était à l’époque ministre des Finances et de l’Économie, avait précisé que le taux d’intérêt serait de 2 % et que le remboursement s’échelonnerait sur sept ans. Cependant, selon des députés de Nidaa Tounes, le parti majoritaire à l’Assemblée, cités par le magazine Jeune Afrique, cette garantie a depuis été réduite de moitié, et les intérêts ont été revus à la hausse. Les responsables américains n’ont pas apprécié que le gouvernement de Habib Essid s’abstienne d’entreprendre une quelconque réforme…
- Publicité-