Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a appelé à une réponse vigoureuse aux menaces proférées par le parti salafiste Attahrir de « couper les têtes et les mains ».
Lors d’une allocation jeudi à la réunion du Conseil national de sécurité, il s’est demandé « jusqu’à quand l’Etat restera-t-il les bras croisés face à ces menaces, alors que la justice invalide les décisions d’interdiction de ce parti ». Le chef de l’Etat a souligné la « nécessité de trouver une solution », car, a-t-il expliqué, « c’est le fait de défier l’Etat qui encourage à bafouer son autorité ».