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Tunisie : Ce sera tout beau tout rose avec l’administration Trump, selon Capitol Intelligence

La Tunisie, première démocratie du monde arabe, est promise à un boom économique sans précédent alors que la nouvelle administration du président élu Donald Trump fait le ménage dans la camarilla des copains de l’ex secrétaire d’Etat Hillary Clinton, estime Capitol Intelligence, leader du renseignement financier pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Son rédacteur en chef exécutif et fondateur Peter K. Semler précise que la Tunisie a déblayé la voie vers sa renaissance économique à travers la Conférence internationale pour l’investissement « Tunisie 2020 » en s’assurant des engagements financiers de l’ordre de plus de 8 milliards de dollars pour des projets d’infrastructure publics-privés.

Nonobstant la décision du président Barack Obama d’attribuer à la Tunisie le statut d’allié majeur non-membre de l’OTAN, les États-Unis ont vivement irrité le gouvernement tunisien dirigé par le pro-américain Youssef Chahed en se faisant représenter à la conférence Tunisie 2020 par une insultante délégation de second rang, conduite par un simple secrétaire adjoint au Commerce, Arun Kumar, alors que le secrétaire au Commerce Penny Pritzker et secrétaire d’État John Kerry ont brillé par leur absence, note Capitol Intelligence.

Une grande part des problèmes économiques de la Tunisie peut être imputée à l’ex secrétaire d’Etat Hillary Clinton qui a utilisé sa familiale « Clinton Global Initiative » pour attribuer les contrats du Département d’Etat aux ONG américaines aux mains de ses fidèles telles que l’Initiative d’investissement pour le Moyen-Orient de l’ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright, l’« Albright Capital Management », pesant 750 millions de dollars pour les marchés émergents, le cabinet d’avocats « DLA Piper », sous la coupe des Clinton et co-présidé par l’ancien sénateur George Mitchell et l’Institut Aspen ayant partie liée avec le Département d’Etat et financé par le réseau Partenariat Afrique du Nord pour l’opportunité économique (PNB-NAPEO).

Un réseau de personnalités influentes pro-Tunisie

Le ministre tunisien du Commerce et éminent dirigeant du mouvement Ennahdha, Zied Ladhari, a déclaré qu’il est convaincu que les relations étroites de la Tunisie avec les USA ne changeront pas sous la nouvelle administration Donald Trump. Ennadha, un parti conservateur, entretient des liens de profonde amitié avec le président républicain du Comité des forces armées du Sénat, John McCain, avec le président du Comité des affaires étrangères du Sénat, Bob Corker et de nombreux républicains de la Chambre, notamment le président de la Chambre Paul Ryan.

En fait, souligne Capitol Intelligence, les relations avec les républicains du Congrès permettent d’espérer que l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et la Tunisie pourra être adopté directement par le Congrès dès lors qu’il bénéficie d’un large soutien aussi bien de la part des Républicain que des Démocrates, y compris du membre influent sortant de la Commission des voies et moyens de la Chambre des représentants, le démocrate Sander Levin, qui a travaillé en Tunisie en tant que haut fonctionnaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Il a déclaré à Capitol Intelligence que l’économie tunisienne est trop petite pour représenter une menace pour les entreprises américaines.

Passant en revue la politique en dents de scie de l’administration Obama vis-à-vis de la Tunisie, Capitol Intelligence rappelle le retrait par la secrétaire d’État Hillary Clinton de tout le personnel diplomatique non essentiel de l’ambassade US à Tunis et la mise mis en garde déconseillant les voyages des citoyens américains suite  à l’attaque contre les locaux de l’ambassade américaine septembre 2012, entraînant la cessation immédiate des activités des entreprises américaines dans le pays à l’exception notable de Honeywell International. Au demeurant, l’interdiction de voyage n’a été levée qu’à la suite de l’audience accordée le 4 avril 2014 par Barack Obama à Mehdi Jomaâ, alors chef du gouvernement.

Trump, approche pragmatique et rationnelle

L’administration Trump devrait adopter une approche pragmatique et rationnelle dans un pays stratégique comme la Tunisie avec la nomination d’un grand pétrolier texan de la trempe du PDG d’ExxonMobil, Rex W. Tillerson comme secrétaire d’État. Tillerson, qui a gravi les échelons pour devenir l’un des grands dirigeants de sociétés pétrolières du monde, est l’un des principaux connaisseurs de l’Afrique du Nord en raison des activités d’Exxon en Libye et en Algérie.

Il est un diplomate chevronné avec une vaste expertise dans la conclusion d’accords avec les dirigeants étrangers sur les droits pétroliers et le partage de production, entretenant de bonnes relations personnelles avec tous ceux qui comptent partout dans le monde.

Tillerson aura à cœur de rompre avec l’ « insondable incompétence » de Hillary Clinton qui a obligé sa « femme de confiance », la présidente de l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), Elizabeth Littlefield, à traîner les pieds pendant près de cinq ans avant d’obtenir une maigre facilité de crédit de 50 millions de dollars pour permettre à la Tunisie d’avoir son McDonald.

Malgré la honteuse absence des Etats-Unis à la conférence «  Tunisie 2020 », les grandes entreprises américaines telles que General Electric , Honeywell International , Delphi Automotive et Caterpillar, développent rapidement leurs entreprises rentables dans le pays et ont commencé ou vont commencer à utiliser Tunis comme une plaque tournante pour le marché de l’ Afrique du Nord et de l’ Ouest avec une population de 350 millions et une croissance moyenne du PIB de l’ ordre de 7%.

Le succès de la conférence Tunisie 2020 peut fournir à des sociétés telles GE, Honeywell, Fedex et géant allemand Siemens, l’opportunité d’investir dans des projets d’infrastructure rentables sans ingérence inutile d’experts non qualifiés, mais ayant des relations politiques et économiques, conclut Capitol Intelligence.

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