Plus de la moitié des vacanciers britanniques n’envisageraient de se rendre en Tunisie, en Egypte ou en Turquie, selon un sondage réalisé par l’agence de voyage en ligne « HolidayGems.co.uk » couvrant un échantillon de 1500 adultes britanniques, et ce en raison des attaques terroristes qui y ont été perpétrées.
Les résultats montrent que la Turquie vient en tête des pays que les vacanciers bouderaient, en dépit du feu vert du Foreign Office, le ministère britannique des Affaires étrangères pour la plupart des sites touristiques de la Turquie, y compris Istanbul et le site Goreme classé patrimoine mondial par l’UNESCO, sachant que l’alerte voyage émise par le gouvernement de Londres ne concerne qu’une zone distante de 10 kilomètres de la frontière syrienne .
La Tunisie est le 2ème pays auquel les Britanniques tourneraient le dos, selon la même enquête, un pays qui comptait par le passé parmi les destinations les plus populaires pour les vacanciers britanniques.
L’impact sur ces pays est élevé, selon le Sunday Express, car cela signifie potentiellement que ces destinations pourraient avoir fort à faire pour attirer les vacanciers britannique pendant de nombreuses années, comme ce fut le cas pour la Bosnie depuis la guerre.
L’enquête a montré aussi que les attitudes des Britanniques envers ces pays varient selon l’âge. Les personnes âgées de 55-64 ans sont deux fois plus susceptibles de bouder ces pays que les 25-34 ans.
Les résultats diffèrent selon les régions. La majorité des Irlandais sont réticents vis-à-vis de la Tunisie, les Écossais ne voudraient pas aller en Turquie ou en Bosnie, et les Gallois disent éviter l’Egypte.
Un porte-parole de l’agence HolidayGems a cependant assuré que « l’attitude des Britanniques envers les destinations touristiques changent rapidement, et leur résilience face aux incidents qui se produisent est tout à fait surprenante », ajoutant que « nous prévoyons, par exemple, qu’un site comme Sharm el Sheikh sera pris d’assaut dès que les visites y seront autorisées et les vacanciers feront la queue pour s’y rendre ».