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Tunis : ça «Trade» sur le Net et ça gagne de l’argent. Un bon paquet !

Dans quelques semaines, Tunisie-Trade-Net (TTNet) célébrera son 15ème anniversaire. Créée en février 2000, l’entreprise «gère un réseau informatique qui relie les différents intervenants dans les procédures du commerce extérieur en Tunisie (Banques, Administrations, Douanes,…). Sous la tutelle du ministère des finances tunisien depuis 2002, TTN s’intègre dans le projet de l’administration en ligne, avec pour but de faciliter les procédures du commerce extérieur, d’en assurer la traçabilité, et de réduire les délais de séjour des marchandises aux ports». Peu de gens le savent, mais la solution apportée par Tunisie TradeNet «permet aux différents opérateurs: Entreprises, Transitaires et commissionnaires en Douanes, Transporteurs et Agents maritimes de traiter les différentes formalités d’importation et d’exportation en mode électronique. Outre son rôle en tant qu’intermédiaire dans les échanges de documents relatifs aux procédures de commerce extérieur en mode électronique».

Une date qui est, pour le nouveau PDG de cette entreprise, Mustapha Mezghani, «une occasion importante, puisque TTN a déjà atteint un palier important au niveau de la qualité de prestation de service et qui se doit maintenant de passer à un palier supérieur, en capitalisant sur ses réussites et en bâtissant sur ce qui a déjà été réalisé».

TTN, c’est déjà un chiffre d’affaires (CA) de 5 MDT l’année dernière. Un CA qui évolue dans un trend croissant, puisqu’il devrait passer de 6 à 7 %, selon les prévisions de l’entreprise pour 2015 et «beaucoup plus pour 2016 avec l’entrée en application de la facture électronique », affirme Mustapha Mezghani. Bien que n’ayant pas officiellement vocation à faire des bénéfices, mais de rendre un service pour le pays, cette entreprise publique réalisait un résultat net de 1,2 MDT en 2014  et qui devrait aussi croître en 2015.

TTN couvre actuellement 100 % de l’action d’exportation et du commerce extérieur en général (titres du commerce extérieur, déclaration détail des marchandises). La signature électronique est déjà opérationnelle sur tous les documents de transport, depuis 2006, et depuis 2003 sur les titres de commerce extérieur. Petit hic, cette plateforme ne couvre encore et malgré ses quinze années d’existence et d’expérience, qu’une petite partie des opérations du commerce extérieur, puisque la partie contrôle technique à l’importation lui échappe et se fait encore «version papier», ainsi que la gestion de la sortie des conteneurs des ports, déjà réalisée mais non encore utilisée.

Nommé en 2015 à la tête de cette entreprise bénéficiaire, l’Ingénieur Concepteur en Informatique, diplômé de l’ENSI, titulaire d’un master en Technologie de l’Information et Commerce Electronique en 2001 à l’Institut des l’IHEC et d’un Executive MBA de la MSB qu’est Mustapha Mezghani ne veut pas s’arrêter là et prépare un nouveau palier de croissance. «Il s’agit maintenant de la généraliser sur tous les flux de la plate-forme TTN pour réaliser tout le process en total-sans-papier. Le palier supérieur, c’est aussi le paiement en ligne des droits de douane, la facture électronique qui sera opérationnelle à partir de janvier 2016 et après signature d’un décret après passage devant le conseil des ministres. Il y a enfin, l’impératif d’évolution de la plate-forme  TTN, de la réalisation en ligne des procédures de commerce extérieur pour en réduire les délais, pour un véritable système de commerce extérieur qui réponde aux besoins de tous les intervenants, comme la BCT, et qui devienne une source d’information pour le ministère des Finances ou celui du Transport, et un outil d’aide à la décision pour le gouvernement, en matière de commerce extérieur»

L’expert international en stratégies TIC et services en ligne et l’ancien membre de cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et des Technologies de l’Information et de la Communication en tant que Conseiller en avril 2014, reste pourtant les pieds sur terre, étant conscient des réticences de l’administration à toute évolution technologique. «Il nous manque une volonté accrue de certains partenaires pour aller vers la dématérialisation. Nous faisons de l’intermédiation documentaire. Si nos partenaires d’en face ne sont pas là  pour réagir en conséquence», dit diplomatiquement correct, le PDG de TTN qui ne dira plus mot sur ces partenaires qui ne coopèrent que très peu !

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