Le Centre international de la lutte contre la corruption (CILCC) a pris le contrepied, dans un sien récent communiqué, de l’opinion de la Cour des comptes en Tunisie qui émet des réserves quant à la publication des noms des personnes soupçonnées de pratiques illégales en matière de financement des campagnes électorales. Tout en saluant le pas franchi par la Cour des comptes sur la voie de la transparence, le Centre international de lutte contre la corruption a affirmé que «la déclaration des noms, ayant enfreint les règles de financement des campagnes électorales ou ayant manqué au remboursement des subventions publiques, ne représente en aucun cas une infraction au droit de protection des données personnelles. La Centre estime même qu’il s’agit là «d’une pratique ordinaire dans un pays qui se veut démocratique et aspire à ancrer le principe de la transparence ».
Communiqué