AccueilLa UNETunis : Qui va payer les pots cassés de «la révolte des...

Tunis : Qui va payer les pots cassés de «la révolte des gueux» ?

Ce seront finalement les gueux, les pillards et des malfaiteurs politiques qui se seront illustrés dans cette voulue-révolution, qui n’aura réussi qu’à être une simple petite jacquerie urbaine sans plus. Cela n’aura été en définitive qu’un faux mouvement, bâtard, tant il mêlait plus de professionnels du vol à main armée que de simples et innocents manifestants pour le droit au travail. Ce n’était pas, non plus, la «révolte des oubliés de la révolution», ni même une «Intifadha de l’emploi». C’était simplement un «fake», une mauvaise évolution d’une révolution, inachevée, volée par les mauvais politiciens, par les contrebandiers, par les lobbies, par les mauvais gestionnaires de la chose publique et les mauvais hommes d’Etat.

Depuis lundi dernier et au lieu de revendiquer pacifiquement ce qu’ils disent être leurs droits, des hordes organisées commencent par des escarmouches avec les forces de l’ordre. L’idée était certainement de les pousser à utiliser leurs armes à feu et à faire couler le sang d’autres «martyrs» qui iraient rejoindre Bouazizi sur la liste des icônes pour une contre-révolution qui descendrait en flammes le chef du gouvernement.

N’y ayant manifestement pas réussi, les personnes que ni le chef de l’Etat ni le chef du gouvernement n’ont voulu citer nommément, changent leurs fusils d’épaule. Ils ont recours à la même stratégie de 2011, en mêlant aux «révoltés du Bounty» les «voleurs de Bagdad» sous le couvert, constitutionnellement reconnu, de la liberté de démonstration qui a oublié le devoir de respecter les lois en vigueur.

[youtube= »https://www.youtube.com/watch?v=f6zR37_LRkU »]

De nouveau, l’Etat oubliera de se faire respecter. Il y aura de nouveau quelques arrestations et bientôt de nouvelles manifestations demandant la relaxe de ceux qui ont été arrêtés même en flag. Les autres, ils auront l’habituelle cohorte de défenseurs des droits de l’homme qui crieront sur tous les toits les droits des criminels et oublieront leurs devoirs et surtout les droits de tout un Etat, floué par ses propres citoyens qui lui font chantage, avec leurs vies et avec le même «développement» qu’ils refusent d’attendre ou qu’ils retardent par tous les moyens espérant des postes de fonctionnaires.

Cela a été le cas dans tous les malheurs qui ont frappé la Tunisie depuis le départ de l’ancien maître de céans  Zine El Abidine Ben Ali. Tout le monde connaissait les meurtriers de Chokri Belaïd et du Haj Brahmi et les montrait presque du doigt. Personne n’a pourtant osé les nommer et personne ne les a arrêtés. Tout le monde disait connaître les commanditaires des attentats du Bardo, de Sousse, de l’avenue Mohamed V et autres  campagnes comme celle de «Où est le pétrole». Mais personne n’ose mettre des noms sur des visages.

On ne connaît pas non plus jusqu’à maintenant les noms de ceux qui avaient saccagé en 2011 les dizaines  de postes de police, les dizaines  de dépôts de la douane, plusieurs recettes des finances où ont été volés 750 kilos d’or et 704 kilos d’argent de pauvres gens dont nous avons été les seuls à parler sans entendre par la suite parler de leurs responsables devant les tribunaux. Des tribunaux aussi ont été saccagés, des magasins, des super et hypermarchés, des banques ont été pillées et des usines incendiérs, sans que l’on en constate trace judiciaire dans les tribunaux. Au contraire, certains voleurs s’étaient vus décerner  l’insigne honneur de martyr de la révolution de 2011 et même obtenu  des dédommagements financiers.

Même les médias se plaisent à innocenter les manifestants des dégradations, des vols, des incendies et du pillage, chacun disant que ce sont des personnes étrangères aux lieux sinistrés. Qui a donc fait tout ce que les Tunisiens ont vu sur leurs écrans et sur les réseaux sociaux ? Où sont donc les responsables ? Jusqu’à présent, c’est l’Etat qui paie comme il l’a fait pour l’ambassade américaine !

Tout cela, ou presque, s’est répété la semaine dernière.

Vols de recettes financières et de dépôts de la douane, pillages, destructions de biens publics et privés, incendies de banques et de magasins, ont eu de nouveau lieu. Cela rappelle les centaines de terroristes qui ont été libérés en 2011 et qu’on a vite fait de retrouver dans de nouveaux actes terroristes.

- Publicité-

1 COMMENTAIRE

  1. Qui va payer pr les pots cassés par les gueux ? Les nantis ! Les nouveaux aristo ! Les nouveaux riches tiens ! Ce serait pas une bonne idée ?

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -