Interrogé par le journal français «La Tribune », sur l’état de la monnaie tunisienne et sur une possible décision tunisienne de dévaluer le Dinar, le ministre tunisien du Développement économique, Fadhel Abdelkefi, a précisé que «Non, jamais de la vie ! Nous avons connu une dévaluation compétitive implicite, pas une dévaluation administrative. Mais la Banque centrale cote correctement le dinar. Nous ne sommes pas dans une logique de maintenir artificiellement le dinar fort. Une certaine dévaluation, qui a été glissante sur cinq ans, a rendu la Tunisie encore plus compétitive».

Au début de l’interview, Abdelkefi a en quelque sorte brossé ce qui pourrait être le bilan des 2 premiers mois du gouvernement Chahed, Youssef dont il a dit qu’il est pragmatique. «On nous demande beaucoup, mais en deux mois on a déjà fait redémarrer le phosphate, qui était en panne depuis quatre ans et demi. Nous avons réglé l’important problème de Petrofac : désormais, il n’y a plus aucun bateau en rade au large de Rades (le port principal de Tunis qui assure 80 % du commerce étranger, ndlr), situation inédite depuis 2010. Nous nous sommes aussi attaqués à la contrebande, avec une brigade spécialisée, et nous avons à notre actif plusieurs descentes dans des dépôts de contrebande que nous avons saisis et montrés à la télévision pour faire passer le message qu’il est grand temps d’appliquer les lois ! »

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