Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a eu une rencontre, mardi 14 mars, avec le président exécutif de La Millennium Challenge Corporation (MCC), Jonathan Nash. Lors de l’entretien, Jhinaoui s’est félicité du choix de l’institution américaine de la Tunisie pour établir un partenariat bilatéral et réaliser des projets de développement dans plusieurs domaines, soulignant l’importance de cette initiative dans le soutien des efforts de la Tunisie pour éradiquer la pauvreté, particulièrement dans les régions intérieures.
De son côté, le responsable américain a expliqué le choix de la Tunisie par son engagement à se conformer aux normes de l’institution en matière de transparence et de bonne gouvernance.
Il a exprimé la disposition à aider les autorités tunisiennes dans la mise en œuvre du programme intégré « Compact ». Un instrument qui finance des projets de lutte contre la pauvreté à l’intérieur du pays.
Le ministre des Affaires étrangères a participé, le 13 mars courant, à une rencontre organisée par la Chambre tuniso-arabe de commerce, en présence de plusieurs responsables économiques de la nouvelle administration américaine et des représentants d’institutions économiques.
Jhinaoui a, à cette occasion, souligné l’importance d’appuyer la coopération économique et le développement entre les deux pays et d’exploiter les opportunités disponibles dans tous les domaines au regard de l’amélioration du climat des affaires en Tunisie et des résultats de la Conférence internationale de l’investissement tenue en Tunisie en novembre dernier.
Il a passé en revue une série de réformes structurelles et sectorielles entreprises par la Tunisie pour impulser le rythme du développement.
Le ministre des AE est actuellement en visite de travail à Washington (du 13 au 15 mars). Il a eu des rencontres avec son homologue américain, le Secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ainsi qu’avec des responsables de haut niveau de la nouvelle administration américaine et des membres du Congrès américain.
Il a également eu des entretiens avec des hommes d’affaires américains et donné une conférence à l’Institut des Etats-Unis pour la paix (United States Institute of Peace).
