AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelLe laboratoire Dorcas nie être impliqué dans la commercialisation d'un anesthésiant périmé

Le laboratoire Dorcas nie être impliqué dans la commercialisation d’un anesthésiant périmé

Le laboratoire pharmaceutique « Dorcas » nie être impliqué dans la commercialisation d’un anesthésiant périmé affirmant, dans un communiqué publié vendredi, qu’aucun cas de décès ou de handicap n’a été enregistré suite à l’utilisation de l’anesthésiant commercialisé par la société.
Dans un communiqué adressé à l’opinion publique, le laboratoire Dorcas souligne qu’une partie politique se cache derrière cette affaire pour monter l’opinion publique contre le ministère de la santé. »
Le laboratoire précise, dans le même contexte, que l’anesthésiant en question a obtenu une autorisation de mise sur le marché en 2014 et que toutes ses composantes ont été soumises aux analyses nécessaires pour une efficience optimale et en vue d’éviter les effets secondaires liés à ce produit.
Suite aux signalements parvenus à la direction de la pharmacie et du médicament, ajoute le communiqué, des échantillons du produit ont été soumis à de nouvelles analyses qui ont confirmé que l’anesthésiant répond à tous les critères de qualité ».
Le dossier a été, également, examiné par le Centre National de Pharmacovigilance qui a indiqué que les effets secondaires de l’anesthésiant s’inscrivent dans le cadre des effets reconnus dans tous les médicaments contenant le principe actif « BUPIVACAINE » lit-on dans le même communiqué.
Le laboratoire Dorcas mentionne que le principe actif « BUPIVACAINE » est importé d’un fournisseur espagnol disposant d’une certification de conformité aux monographies de la pharmacopée européenne (CEP) et qu’aucune plainte n’a été déposée depuis la commercialisation de l’anesthésiant VACAINE.
Des informations ont été relayées par les médias et les réseaux sociaux selon lesquelles une femme est décédée le 2 décembre 2014 suite à l’utilisation de cet anesthésiant.
Le ministre de la santé, Said Aidi avait déclaré que le produit a été retiré de tous les établissements de santé en Tunisie en février 2015.
La justice a été saisie de l’affaire de l’anesthésiant périmé » et rien n’affirme, jusqu’à présent, que le décès de la patiente est causé par l’utilisation de ce produit.

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