Le porte-parole du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti, a annoncé, mardi, l’ouverture par le parquet d’une information judiciaire sur les propos tenus, dimanche dernier, par l’homme d’affaires Chafik Jarraya qui, sur le plateau de la chaine de télévision privée « Al Hiwar Attounsi » a dit avoir acheté la conscience des journalistes.
» Le parquet a ouvert une information judiciaire sur les propos tenus, dimanche dernier, par l’homme d’affaires Chafik Jarraya qui, sur le plateau de la chaine de télévision privée « Al Hiwar Attounsi » a dit avoir acheté la conscience des journalistes « , a déclaré Selliti à l’agence TAP.
Selon le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), » les propos de Chafik Jarraya représentent en soi un aveu explicite de corruption « .
Dans une déclaration rendue publique lundi, le Syndicat a appelé le ministre de la Justice et le procureur de la République à traduire Chafik Jarraya en justice pour les crimes de corruption qu’il a avoués.
Des journalistes ont entamé aujourd’hui les procédures nécessaires pour engager des poursuites judiciaires contre l’homme d’affaires Chafik Jarraya pour diffamation et incitation de l’opinion publique à se dresser contre les journalistes.
Un grand nombre de journalistes ont signé, lundi, une pétition dans laquelle ils demandent au SNJT de déposer une plainte auprès du procureur de la République » contre les journalistes corrompus « , sur la base des déclarations de Jarraya.
Le Parquet ouvre une information judiciaire sur les propos tenus par Chafik Jarraya sur le plateau d’Al-Hiwar Attounsi, selon Selliti
- Publicité-