La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a recensé 400 cas de torture durant la période allant d’octobre 2013 jusqu’à octobre 2015.
Selon un deuxième rapport sur » la réalité des libertés en Tunisie » présenté mercredi par le président de la Ligue, Abdessattar Ben Moussa, » les cas de torture en Tunisie ne sont pas méthodiques « , ce qui exige d’envisager la réforme des systèmes sécuritaire et judiciaire et de redéfinir la politique pénale dans le pays.
Pour Ben Moussa, » la situation des libertés en Tunisie demeure insuffisante, malgré les pas franchis dans ce domaine « .
» Bien que criminalisés dans le texte de la Constitution, les actes de torture et d’intimidation ainsi que les peines inhumaines existent toujours en Tunisie « , a-t-il regretté.
Le rapport a, également, fait état de cas d’agressions physiques et morales commis contre plusieurs journalistes depuis la révolution, citant notamment leur comparution récurrente devant la justice, leur interdiction d’accéder à l’information et la destruction de leurs outils de travail.
D’après ce document, » les policiers sont les principaux agresseurs des journalistes « .
Par ailleurs, le rapport a rappelé la position de la LTDH s’opposant à la peine de mort, dans la mesure où elle porte atteinte au droit à la vie, nourrit la mentalité de vengeance et risque de favoriser le terrorisme.
« Quelque 400 cas de torture recensés en Tunisie durant la période octobre 2013-octobre2015 », selon un rapport de la LTDH
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