Le ministre de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption Abdrrahman Ladgham, a affirmé que son ministère n’a pas vocation à connaître directement du fléau de la contrebande et de la mafia qui s’y livre, représentant entre 20 et 30 pour cent du produit intérieur brut de la Tunisie.
Dans une interview au journal AZchourouk, il a cependant, prévu, que le démantèlement d’un seul coup de ce phénomène se traduira par des pertes d’emploi pour des milliers de Tunisiens.
Ila encore précisé que son département n’a pas qualité pour ouvrir les dossiers de la corruption, mais joue un rôle de coordination entre les différents ministères, tout en proposant les politiques générales du gouvernement dans les domaines de la gouvernance et de la lutte contre la corruption.
Il a enfin assuré que la Tunisie en aura fini avec la corruption, à l’horizon 2018, et ce faisant, la gouvernance et la lutte anti-corruption suivant les normes internationales, auront finalement droit de cité dans le pays.