Adoption du projet de budget du ministère de la défense nationale

L’assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, dimanche, à l’unanimité des députés présents (121), le projet de budget du ministère de la défense nationale.
Le ministre de la défense, Farhat Horchani, a indiqué que la présidence du gouvernement a décidé une augmentation de 200 MDT, au budget du ministère de la défense nationale.
Le budget de ce département pour l’année 2016 s’élève à 2294,824 MDT.
Selon Horchani, cette augmentation provient du reliquat du budget de 2015 et sera consacrée à l’acquisition d’équipements militaires pour la lutte contre le terrorisme.
Dans ce sens, il a affirmé que la stratégie du ministère en matière de lutte contre le terrorisme est basée sur plusieurs éléments, dont notamment l’acquisition de nouveaux équipements et la restructuration du ministère pour faire face à ce fléau, tout en tenant compte de l’expérience des autres pays en matière de formation et d’encadrement des militaires et de leur familles.
Horchani a annoncé l’avancement des travaux de construction des hôpitaux militaires du kef et de Tataouine, ajoutant que deux hôpitaux similaires seront construits en 2016 dans les gouvernorats de Kébili et
Kasserine.
Interrogé sur le nouveau centre de recherches et d’études stratégiques, qui sera crée par le ministère, Horchani a précisé, que ce centre regroupe d’anciens militaires à la retraite et plusieurs experts.
Il a signalé que le ministère de la défense a annulé, depuis deux mois, le régime des affectations individuelles au service militaire en attendant le lancement de la consultation nationale sur le service militaire annoncée en mai 2015 par le président de la République.
Horchani a indiqué que les travaux d’aménagement de la barrière de sable sur la frontière tuniso-libyenne devront bientôt s’achever, en attendant l’installation d’un système de surveillance électronique.
Lors du débat, les députés avaient exprimé leur solidarité et leur soutien inconditionnel à l’institution militaire, qui, selon eux, « doit être à l’abri des conflits politiques ». Certains intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer le travail de renseignement pour lutter contre le terrorisme, outre l’impulsion de la coopération régionale et internationale.