Tunisie Sondage, filiale de la société TBC Partners, a mené, entre le 31 décembre 2012 et le 2 janvier 2013, une enquête auprès d’un échantillon d’internautes tunisiens portant sur leur attitude par rapport à l’affaire Sheraton impliquant le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem.
Les résultats de cette enquête, ayant concerné 2170 personnes, selon la méthode des quotas, viennent d’être publiés.
Ils révèlent que 73% des répondants estiment que la polémique engendrée, suite aux accusations de malversation portées par la bloggeuse Olfa Riahi, est justifiée.
Pour ce qui est des conséquences, 88% des répondants pensent qu’une enquête doit être ouverte immédiatement suite aux accusations portées à l’encontre du MAE.
Les questions financières ont été avancées par la majorité des répondants comme objet de l’enquête. En effet, 90% des répondants, favorables à l’ouverture d’une enquête, pensent que cette dernière doit porter sur l’usage de l’argent public.
47,40% des personnes enquêtées estiment que l’enquête doit porter sur les questions de corruption en rapport avec l’argent reçu en provenance de Chine. Seulement 17,4% des répondants estiment que cette enquête doit s’intéresser aux mœurs du ministre.
En relation avec le lien entre la vie privée des hommes politiques et le travail journalistique, 62% des répondants ne voient pas une limite dans le travail d’investigation journalistique en estimant que la vie privée des hommes politiques ne doit pas rester un tabou journalistique, alors que 34% des répondants pensent que la vie privée ne doit pas faire l’objet de l’investigation journalistique.
A cet égard, 66,4% des répondants, estimant que la vie privée des hommes politiques ne doit pas rester un tabou journalistique, pensent que les politiciens doivent rendre compte au peuple alors que 43,3% des répondants considèrent que les hommes politiques sont des personnages publics qui doivent avoir une conduite irréprochable.
