Ce mercredi 27 janvier, on a assisté à une de ces empoignades qui donnent de la vitalité au Parlement et font qu’il est définitivement une institution pas comme les autres. Enfin si on a la chance de vivre dans une démocratie, ce à quoi s’essaye la Tunisie, péniblement mais tout de même.
Le ton est monté à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) entre les élus de la coalition et ceux de l’opposition quand ces derniers ont tenu mordicus à débattre des événements qui ont secoué le pays dernièrement et les faits de violence qui les ont émaillés. Refus catégorique du président de l’AR, Mohamed Ennaceur, qui soutient que seul le travail élaboré par le gouvernement avait sa place dans cette séance plénière. S’ensuit une levée de boucliers au sein des élus de l’opposition, une bronca qui ne cessera qu’à la suspension de séance demandée par le président du bloc du Front Populaire, Ahmed Seddik, selon Mosaïque FM.
Un quart d’heure après, les esprits s’étaient suffisamment calmés pour que la séance reprenne. Le chef du gouvernement, Habib Essid, a pu aller au bout de sa lecture des manifestations dans le gouvernorat de Kasserine. Il a aussi évoqué l’enchaînement des faits et leur propagation sur le territoire national.
Toutefois Seddik a affirmé que le document du gouvernement n’a pas été soumis aux participants à la réunion qui s’est tenue avant la séance à l’ARP , il dément aussi tout consensus autour du travail du gouvernement. Le président de l’ARP a rétorqué que le contenu de la séance de ce mercredi a été fixé lors de la réunion du bureau de l’ARP, que Seddik a loupée…
