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Augmentation des prix de fournitures scolaires : Le ras-le-bol des parents d’élèves !

La rentrée scolaire 2013-2014 arrive à grands pas. À chaque rentrée, avec l’achat des fournitures scolaires, les familles sont redevables d’un effort financier significatif pour permettre à leurs enfants de poursuivre leur scolarité dans les meilleures conditions possibles.

Depuis quelques jours, les cartables et les sacs à dos s’entassent dans les devantures des librairies. Il suffit d’observer les étalages que disposent les libraires dans leurs vitrines: crayons, stylos, planches à dessin, pochettes et autres gommes, exposés aux yeux des nombreux passants…

Mardi 20 août 2013, nous avons fait le tour des librairies. Constat : une ruée des parents vers les librairies et les commerçants de vêtements scolaires. Les prix des cartables oscillent entre 19.900 et 35 dt, les cahiers de 12 pages sont proposés à un prix fixe de 190 millimes contre 180 millimes en 2012, les cahiers de 24 pages à 350 millimes (330 millimes en 2012), les cahiers de 48 pages à 765 millimes (730 millimes), les cahiers de 72 pages à 1120 millimes (1,030 dt), la calculatrice scientifique à 21 dt , les trousses ( 2dt et 6.490dt) les tabliers pour filles & garçon (16dt et 20dt)…

Force est de constater que les prix de certaines fournitures scolaires ont enregistré une légère augmentation par rapport à l’année précédente.

Interrogé par Africanmanager, Fatma, une femme au foyer se plaint de la cherté des fournitures scolaires. «J’ai acheté, quelques fournitures . J’ai été obligé d’acheter des cahiers de bonne qualité, mes enfants ne recherchent que le luxe. J’ai déjà déboursé la somme de 250d pour acheter des vêtements à mes deux enfants.

Un autre fonctionnaire que nous avons rencontré nous a affirmé que: « Avec les dépenses du mois sacré du Ramadhan, l’achat des vêtements à l’occasion de l’Aïd el-Fitr et les frais de la rentrée scolaire, le budget familial est lourdement grevé. Je suis obligé de m’endetter pour satisfaire tous les besoins de mes trois enfants. Je n’arrive plus à résoudre mes problèmes financiers. C’est la galère ».

Pour sa part, Mondher, un père de deux petites filles, « les prix ont excessivement augmenté. J’ai dû payer 20 dinars juste pour quelques fournitures scolaires destinés à l’une de mes filles (stylos, gommes, crayons, feutres), sans parler des manuels scolaires. Ma femme, elle, avec son salaire dérisoire, n’arriverait jamais à faire face à tous ces frais.

Sahbi, libraire, précise que la rentrée scolaire est une véritable aubaine pour nombre d’activités commerciales et l’affluence vers les librairies. Les parents et les élèves se bousculent. « C’est une période exceptionnelle. C’est grâce à la rentrée et aux fournitures scolaires que nous arrivons à tenir le reste de l’année. A mon avis, les coûts des fournitures ne sont pas trop élevés. De plus, l’Union tunisienne de solidarité sociale s’occupe des familles nécessiteuses,  » ajoute-t-il.

Nadia Ben Tamansourt

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