AccueilAfriqueBénin : Patrice Talon innove en supprimant le poste de Premier ministre!

Bénin : Patrice Talon innove en supprimant le poste de Premier ministre!

Le nouveau président du Bénin, l’homme d’affaires Patrice Talon, frappe fort dès son entrée en fonction. En effet quelques heures après son investiture à Porto-Novo, Talon a fait sensation en annonçant une équipe gouvernementale où on ne aucune trace de Premier ministre. Disparu ce poste très convoité. Le signal est clair : Le président sera offensif, au front, en même temps que ses ministres, peu nombreux d’ailleurs, 21 dont 3 femmes.

Le nouvel fort du Bénin, qui veut sans doute mener le pays comme il conduit son florissant business – notamment le coton -, veut mettre la main à la pâte, être aux avant-postes. Ce choix, qui a des aspects très séduisants, notamment dans un pays où les citoyens ont sanctionné le pouvoir pour cause d’inaction, est en même temps risqué. En effet si Talon n’est pas au rendez-vous, il ne pourra même pas se réfugier derrière un Premier ministre qu’on a l’habitude de faire sauter dès que la situation se tend. Un fusible quoi. Là rien de tout ça, le président de la République sera seul face à la nation, seul face à son destin, en sachant d’emblée que les Béninois ne lui accorderont aucune période de grâce.

Sa garde rapprochée à la manoeuvre

Ce qu’on peut dire sur son équipe gouvernementale, c’est que Pascal Iréné Koupaki et Abdoulaye Bio-Tchané sont propulsés ministres d’État – le premier est nommé secrétaire général de la présidence, le second chapeaute le Plan et de Développement – sans doute pour bons et loyaux services au second tour de la présidentielle. Deux éléments du cercle des intimes de Patrice Talon figurent dans ce gouvernement : L’avocat Joseph Djogbenou, en tant que ministre de la Justice et le tonitruant député Candide Azannai, comme ministre délégué auprès de la présidence de la République, en charge de la Défense nationale.

Sacca Lafia, un autre élu du Parlement, ancien ministre de l’Énergie de l’ex-président Boni Yayi mais qui a appuyé le nouveau chef de l’État à la présidentielle, devient le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Les Affaires étrangères tombent dans l’escarcelle d’Aurélien Agbenonci, qui était en mission aux Nations unies. Il était dernièrement représentant du Pnud en Centrafrique.

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -