Le juge d’instruction du 22ème bureau au tribunal de première instance de Tunis , vient de clore l’instruction dans l’affaire du viol de la fillette au jardin d’enfants de la Marsa , en retenant contre l’unique suspect le chef d’accusation d’’attentat à la pudeur, commis sur une personne de l’un ou de l’autre sexe âgée de moins de 18 ans sans son consentement, au sens de l’article 228 du code pénal , et en abandonnant celui d’acte sexuel sans violences sur un enfant de sexe féminin âgé de moins de quinze ans accomplis ( article 227), pour insuffisance de preuves.
Selon des sources informées citées par le journal Assabah, l’affaire a été déférée devant la chambre des mises en accusation près la cour d’appel de Tunis.
Tout au long de l’enquête, le suspect a nié en bloc toutes les accusations retenues contre lui, affirmant qu’il ne connaît nullement la victime et qu’il ne l’avait jamais vue auparavant , ajoutant qu’il souffre d’impuissance sexuelle suite à une opération chirurgicale qu’il avait subie sur la moelle épinière, une année et demie plus tôt, et que, ce faisant, il lui est impossible de se livrer à des actes sexuels , et donc d’être coupable d’agression sexuelle.
Citant les conclusions du rapport de médecine légal de l’hôpital Charles Nicole, le journal indique que la victime n’a pas perdu sa virginité pas plus qu’elle ne porte des traces de viol, cependant que, au cours de son audition, le médecin légiste, a déclaré que la victime a été l’objet d’une agression sexuelle sans être déflorée.
L’affaire est désormais du ressort de la chambre des mises en accusation qui aura à statuer sur les données en sa possession et qui ont donné lieu à moult rebondissements, notamment ceux liés au rapport légal et aux déclarations du suspect affirmant qu’il sexuellement impuissant.
