AccueilChiffreDrôle d’économie ; Les concessionnaires trinquent et le marché parallèle pavoise et...

Drôle d’économie ; Les concessionnaires trinquent et le marché parallèle pavoise et grimpe

Les ventes ou premières immatriculations de véhicules, particuliers et utilitaires, affichaient, à la fin du mois de janvier 2013, une très sensible baisse de 29,6 % par rapport à la même période de l’année 2012. Les baisses les plus importantes, d’un mois à l’autre, chez les concessionnaires qui sont le marché régulier de l’automobile en Tunisie, ont été enregistrées notamment chez Citroën (-92 %), Kia (-90,9 %), Dacia (-65 %), Peugeot (-60,7 %), Ford (-48 %), Volkswagen (-30,2 %). La baisse des ventes de véhicules dans le secteur réglementé, tiennent, d’abord, au retard de la décision du ministre du Commerce à fixer le PGI (Programme général d’importation) et surtout à la décision des autorités économiques tunisiennes de freiner la hausse d’importation des produits de consommation.

 

D’un mois à l’autre, entre janvier 2012 et janvier 2013, le nombre de véhicules importés de manière légale, a presque été divisé de moitié, passant de 2759 à 1943. Cela, en raison de la décision tardive du ministère du Commerce de n’accorder aux concessionnaires qu’une avance de 25 % sur le quota réalisé en 2012. Le ministère tunisien du Commerce ne semble pourtant pas faire preuve de la même fermeté vis-à-vis des autres importateurs de véhicules, ceux du marché parallèle et qu’on retrouve dans les chiffres de l’A3T (Agence tunisienne de transport terrestre), sous la dénomination des ré-immatriculation.

Entre janvier 2012 et janvier 2013, le nombre des voitures ré-immatriculées auprès des services des mines en Tunisie, a plus que doublé, passant de 1293 véhicules de janvier 2012 à 2589, ce janvier, dépassant ainsi de 646 véhicules ce qui a été permis aux concessionnaires d’importer.

 

Manifestement, le gouvernement de Hammadi Jbali n’aime pas trop le secteur structuré et fait tout pour le déstructurer en tendant toujours la main au marché parallèle. Cela pourrait même sembler une évidence, tant les actions gouvernementales pour réduire le volume du marché parallèle, dans l’activité commerciale en général, par rapport au marché réglementé et qui constitue pourtant son unique ressource en matière de fiscalité. Comme le marché parallèle de Moncef Bey et Zarzis et d’ailleurs, le marché parallèle des voitures ne paie presque rien. Mais qui s’en soucie ? En tout cas pas le consommateur qui achèterait n’importe quoi, à condition que ce soit moins cher.

Khaled.

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -