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Fadhel Abdelkefi : « Le FMI n’a rien exigé et voici ce qu’a voulu dire Zribi »

Le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale Fadhel Abdelkefi a accordé à Africanmanager une interview exclusive où il a évoqué plusieurs questions dont les déclarations de la ministre des Finances, Lamia Zribi sur le gel des 2ème et 3ème tranches du crédit du FMI et la cession de certaines parts de l’État dans les banques publiques et les banques à participation non stratégique. Interview:

La ministre des Finances a récemment annoncé le gel par le FMI des 2ème et 3ème tranches du crédit qui seront accordées à la Tunisie, qu’est ce que vous en pensez?

Je pense que le discours de la ministre des Finances a été écarté de son contexte. Ce n’est pas cela qu’elle voulait dire. Elle voulait dire que nous sommes en train de continuer à négocier avec le FMI et que les négociations avec le FMI sont des discussions dont relèvent  tous les autres crédits, avec la Banque mondiale, la Banque Européenne de l’Investissement (BEI) et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Nous espérons que ces pourparlers aboutiront  le plus tôt possible.

Mais la date précise pour le versement de cette tranche de crédit était prévue pour décembre 2016?

Oui, justement! Il y a ce décalage parce que nous sommes en train de continuer à négocier avec le FMI et que nous allons accélérer le rythme de quelques mesures que nous avons analysées à l’intérieur et sur lesquelles nous sommes d’accord. Il  n’y a pas de différences de vue. La question des diktats imposés de l’extérieur n’est pas vraie du tout. Ce sont des discussions qui se font à l’intérieur de l’administration tunisienne et nous sommes convaincus de les mettre en place pour corriger et rattraper les choses.

Le FMI n’a rien exigé, il est en train de négocier sur beaucoup de dossiers et de dialoguer avec nous pour trouver des solutions à un certain nombre de problèmes.

Et sur les banques publiques?

Plusieurs scénarios possibles  sont sur le tapis  et nous nous n’avons pas encore tranché. Nous sommes encore en train de réfléchir, mais comme la a dit le chef du gouvernement,  que se soit pour les banques publiques ou pour celles mixtes, il y a des mesures qui vont être prises mais qui sont en phase d’étude.

Et quelle été votre position par rapport au dernier remaniement ministériel?

j’ai deux attitudes. Si je vais répondre à titre personnel, Abid Briki est un collègue. On a travaillé ensemble durant six mois. C’est un ami et quelqu’un qui a aidé le gouvernement. Briki est aussi militant et une personnalité publique connue. Je l’apprécie énormément.

Maintenant le chef du gouvernement a pris sa décision. Je n’ai pas à la commenter.  c’est le chef du gouvernement qui a pris une décision vis-à-vis de l’un  de ses ministres.

Khalil Gheriani est aussi une personnalité connue dans le monde des affaires sociales et des négociations.

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